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L’effet de serre

La Terre reçoit continuellement de l'énergie du Soleil. La partie de cette énergie qui n'est pas réfléchie par l'atmosphère (notamment les nuages ​​ou la surface terrestre) est absorbée par la surface terrestre, qui se réchauffe en absorbant de l'énergie. D’un autre côté, les surfaces et l’atmosphère émettent un rayonnement infrarouge, et plus la surface est chaude, plus le rayonnement infrarouge est intense. Une partie du rayonnement est absorbée par certains gaz et nuages, phénomène connu sous le nom d’effet de serre. Une autre partie est émise dans l'univers, et la température de la Terre s'ajuste pour trouver un équilibre entre l'énergie solaire absorbée en permanence et l'énergie réémise sous forme de rayonnement infrarouge. L’augmentation des gaz à effet de serre suite à l’activité humaine piège une partie du rayonnement, provoquant une augmentation des températures de surface jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre soit trouvé.

Le GIEC a publié son 5e rapport (AR5) en 2014. Il montre que le changement climatique est déjà engagé : - En 2015, la température moyenne planétaire a progressé de 0,74 °C par rapport à la moyenne du XXe siècle. En été, elle pourrait augmenter de 1,3 à 5,3 °C à la fin du XXIe siècle. - Le taux d’élévation du niveau marin s’est accéléré durant les dernières décennies pour atteindre près de 3,2 mm par an sur la période 1993-2010. - En France, le nombre de journées estivales (avec une température dépassant 25 °C) a augmenté de manière significative sur la période 1950-2010. - De 1975 à 2004, l’acidité des eaux superficielles des océans a fortement augmenté, leur pH (potentiel hydrogène) a diminué de 8,25 à 8,14. - La perturbation des grands équilibres écologiques s’observe déjà : un milieu physique qui se modifie et des êtres vivants qui s’efforcent de s’adapter ou disparaissent sous les effets conjugués du changement climatique et de la pression de l’homme sur leur environnement.

Impact du changement climatique sur les populations : augmentation de la faim, de la pauvreté et des inégalités

Bien que le changement climatique soit une réalité sur toute la planète, tous les pays ne subiront pas les mêmes conséquences ni ne disposeront des mêmes moyens pour se protéger. Détérioration des moyens de subsistance, augmentation de la faim, déplacements forcés : même s’ils sont les moins responsables du changement climatique, les plus pauvres et les plus vulnérables sont parmi les premiers à en souffrir. Le changement climatique creuse les inégalités. La rareté des ressources naturelles, comme l’eau, et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (tornades, incendies, sécheresses) exacerbent l’instabilité dans de nombreuses régions et exacerbent les risques de conflit.